4 ème de couverture :
'God save la France', c'est le quotidien d'un jeune cadre dynamique anglais exilé à Paris, et ses multiples tentatives pour déjouer les pièges de la vie au pays des 'froggies'. Le héros, Paul West, croisement génétique entre Hugh Grant et David Beckham - du moins le pense-t-il - rêve qu'un jour un garçon de café le serve quand il le hêle, ou encore de ne plus faire la queue à la boulangerie. Imprimées à 200 exemplaires et mises en vente sur le site internet de l'auteur, les tribulations d'un Anglais en France ont conquis plus d'un million de Britanniques.
Taille du bouquin : 368 pages
Critique : Si vous pensez toujours que la 'ville-lumière' est aux yeux du monde entier la capitale de la culture, de l'amour et de la gastronomie, vous allez vite déchanter... et bien rire. Car la réalité semble être tout autre pour nos amis d'outre-manche. Après au pays des étrons (le titre original du livre est 'A year in the merde' et il est à prendre au sens propre et au sens figuré) et des grèves intempestives, Stephen Clarke a jugé bon de fournir à ses compatriotes le mode d'emploi qui leur faisait défaut. Et Paris, sous la plume d'un Anglais, c'est plutôt "struggle for life"... Le livre est un best-seller au Royaume-Uni. Si ces tribulations d'un héros 'so british' ont fait pleurer de rire beaucoup d'Anglais, elles ont aussi de quoi plaire aux Français : style vif et léger, gags à n'en plus finir... La critique est impitoyable, d'autant que souvent justifiée. Du coup, on rit jaune et ce n'en est que plus réussi encore. Comment ne pas se reconnaître dans ce Français qui essaye péniblement d'aligner trois mots, martyrisant sans vergogne la langue de Shakespeare ? L'auteur n'a pas son pareil pour retranscrire accent pitoyable, syntaxe surréaliste et gallicismes hilarants. Le problème, c'est que le rythme est dur à tenir et Stephen Clarke s'essouffle vite. Or les clichés ne sont jamais très loin lorsqu'on traite d'un tel sujet et il faut beaucoup de finesse pour éviter de tomber dans le piège. L'auteur n'y parvient pas toujours et finit par céder à la facilité, si bien qu'on ne perd pas grand chose à s'arrêter avant la fin... Et quand il tente de faire rire avec une énième grève, des journalistes cette fois et dont le motif serait le manque d'intérêt de la campagne électorale, on sent qu'on frise l'overdose. A consommer donc... mais avec modération.
Marie Derrien
Mon avis :
On m'a conseillé ce livre en me disant que j'allais bien me marrer.
Ce ne fut pas le cas... Quelques bonnes blagues en effet, mais les moqueries contre les français mon plus souvent énervés que fait rire...(mon côté chauvin peut être... ^^)
Bref, si vous aimez pas les français, allez y! ça va vous plaire!
Le style d'écriture est plutôt familier...
De plus, le personnage principal m'a plus énervé qu'autre chose... il claque des doigts et il a toutes les femmes françaises qu'il veut ... (qu'il fait du coup plus ou moins passé pour des putes... joke of course!
)
En conclusion, peut être que j'en attendais trop de se bouquin... ou bien je peut vraiment plus voir les anglais!
Note: 5/10 (tout juste! lol)
(attention ce livre à l'air apprécié d'autres lecteurs... cela vient peut être de moi! ^^... rappellez vous je suis l'un des seuls à pas aimer Floresti)
Extrait pour vous donner le ton ^^: Bernard eut un sourire nerveux et se lança: 'Ayam bairnar, ayam responsibeul of comunikacheune. Euh ...' Bon Dieu, Jean-Marie n'avait-il pas parlé d'une réunion en anglais? Et voilà que ce type attaquait en hongrois.
L' homme de Budapest poursuivit dans la veine hermétique pendant deux minutes puis articula plusieurs mots, de la plus haute importance à en juger par la constipation forcenée de son visage : 'I véry appy vorking ouiziou.' Capté ! Bien que peu familier des dialectes d'Europe centrale, làj'avais compris. Il serait très heureux de travailler avec moi. Par Babel ! C'était de l'anglais, Jim, mais pas le même que le nôtre.
'Merci Bernard', dit Jean-Marie avec un sourire d'encouragement. Avait-il choisi exprès le plus nul pour mettre en valeur son excellent anglais personnel? Je m'accrochai à cet espoir. 'A toi, Marc.' Marc, c'était le chauve efflanqué. Il portait une chemise gris sombre, mal repassée et déboutonnée du col. Il s'avéra qu'il avait passé plusieurs années dans le sud des États-Unis, d'où un accent bizarre de Scarlett O'Hara qui aurait forcé sur le Pernod.
– Hayam chargèd of a-ti, dit-il.
– Chargèd of a-ti, répétai-je d'un air approbateur.
De quoi diable s'agissait-il? En rapport avec le thé, de toute façon. Intéressant.
– Compiouteur système, confirma Marc.
– Ah... I.T. !, fis-je. Information Technologies! Le chauve me lança un regard noir. Votre anglais est excellent, ajoutai-je précipitamment. Combien de temps avez-vous passé aux Etats-Unis ?
– Ayav passèd one yir prepa at university Georgia. And ayav passèd fave yirs in innchourrance company in Atlanta. In the departemone, of a-ti, naturali.
– Naturali, acquiéscai-je.